Alain JUGE : Contribution sur les fusées à eau
Le cône le plus simple consiste à utiliser le haut d’une bouteille. Mais la partie goulot + bouchon n’est pas très aérodynamique et on peut améliorer un peu les choses, notamment en plaçant dessus un « surcône ».
Les plus hardis, se risqueront à découper le goulot, à la scie à métaux parce qu’à ce niveau là, le plastique est épais et ne peut pas se couper avec un cutter.
Le goulot enlevé ou non, il faut disposer sur le cône principal, le petit cône que l’on peut réaliser en balsa tourné sur une perceuse, ou du carton fort ou du PET.
Dans ces deux derniers cas, il faut connaître le rayon r de la base et la hauteur de ce petit cône ou l’angle entre les génératrices du cône et le plan de la base.
Dans ce cas, on peut calculer a = r/cos(alpha) ou a = racine(r2+h2), qui sera le rayon minimum du secteur de cercle à découper (il faut mettre quelques millimètres de plus pour coller le mini cône sur le grand cône) . L’angle beta de ce secteur sera beta=360*cos(alpha) en degré (figure ci-contre).
Une autre méthode de réalisation de cône (entier ou partiel comme ci-dessus) consiste à utiliser du papier journal enduit de colle à tapisserie. Il faut cependant un moule si possible externe. Par exemple on peut prendre un cône réalisé comme précédemment qui sera utilisé comme moule. À l’intérieur, on passe un peu de vaseline (pour le démoulage) puis on dispose des lamelles de papier journal découpées à la main (donc irrégulières) et badigeonnées de colle à tapisserie jusqu’à couvrir toute la surface du moule. On recommence la même opération pour une deuxième couche, puis éventuellement une troisième, voire une quatrième… Mais attention à l’épaisseur et au poids. Moyennant la réalisation d’un moule, on peut ainsi réaliser des cônes de toutes formes et toutes dimensions.
Voici, sur l'image ci-dessous, quelques exemples de cônes.