Alain JUGE : Contribution sur les fusées à eau
Au décollage une fusée ne pourra bénéficier de l’action de ses ailerons qu’à partir d’une vitesse suffisante, Il est donc prudent de la guider jusqu’à ce qu’elle atteigne cette vitesse critique. Nous avons vu à la page stabilité que les fusées à eau ne sont pas stables au décollage du fait de la masse d'eau qu'elles emportent qui abaisse leur centre de gravité.
Même si la durée de la phase propulsion est faible, cette fonction de guidage n’est pas inutile. Il est également intéressant de pouvoir diriger la fusée dans une direction choisie de façon à privilégier une zone d’atterrissage sécurisée.
Plusieurs solutions sont possibles, en voici au moins 3.
la tige ou le rail, qui necessite la pose sur la fusée, de coulisseaux ou patins. Assez simple à faire et peu couteux. Dans l'exemple ci-dessous, une tige métallique suffit. Il faut ensuite coller un bout de paille sur le corps de la fusée. Le prévoir assez long ou en mettre 2 bouts en haut et en bas pour un meilleur guidage. En plus luxueux, on peut remplacer la tige métallique par un profilé aluminium dans lequel coulissera deux patins (un en haut et un en bas de la fusée) comme celui ci dessous. |
3 ou 4 rails. C'est le must, mais compliqué à réaliser et encombrant. Celle ci-dessous est prévue pour les fusées pyrotechniques, donc pour une fusée à eau on peut viser plus modeste. Elle pourra aussi être construite à partir de profilés alu ci-contre ou de simples cornières. |
Le tube intérieur. En fait on se contente de prolonger le tube qui permet de mettre la fusée sous pression et éventuellement la remplir en eau. la longueur du tube est évidemment limitée par la profondeur du réservoir. Simple à faire, mais quand la fusée sort du tube, elle a toujours toute son eau et donc est toujours potentiellement instable. Toutefois la fusée a acquit une vitesse suffisante pour que ses ailerons aient de l'efficacité. |
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