Alain JUGE : Contribution sur les fusées à eau
Le camp de la Courtine est situé au centre de la France à l'ouest de Clermont-Ferrand.
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Cette année, bien entendu, le CLESFACIL était présent avec sa fusex ANAIS. Pour ma part j'ai fait quelques démonstrations de fusées à eau, mais il y avait aussi un club Japonnais qui était venu avec une énorme fusée à eau qui valait le déplacement.
Cette année, la fusée du CLES_FACIL s'appelle ANAIS. Elle a pour but de controler le roulis de la fusée. Comme tout corps non parfait en mouvement dans un fluide, la fusée tourne sur elle-même à cause des imperfections sur les ailerons. Le club a donc tenté d’empêcher la fusée de tourner sur elle même. Pour cela, un système pneumatique a été mis au point, qui n'a jamais été réalisé auparavant au niveau des fusées expérimentales. Une bouteille d’air comprimé à 200 bars était placée dans l’ogive. Un détendeur permettait de distribuer l’air à 6 bars aux 2 vannes. Un gyroscope placé dans la fusée mesurait la rotation de celle-ci et, grâce à un système électronique de traitement de données mis au point par les membres du club, les vannes étaient actionnées pour expulser ou non l’air et ainsi créer un couple inverse à la rotation. Pour contrôler l’expérience, nous avons placé une caméra dans le haut de la fusée. Grâce à un système de miroir, nous avons obtenu sur l’image le corps de la fusée ainsi que le sol. Ainsi, nous avons pu vérifier le bon fonctionnement de notre asservissement. Le vol a eu lieu le samedi 29 juillet à 17h sur la base militaire de La Courtine (Creuse). Ce fut un vol nominal (la fusée est retombée intacte avec son parachute), dont la culmination est d’environ 1200 mètres et les mesures recueillies sont de très bonne qualité |
La fusée et l'équipe du CLES-FACIL
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On voit ici la partie pneumatique de la fusée, tout en haut la bonbonne sous pression (200 bars), puis le détendeur suivi les electrovannes. Les buses d'ejection étant placées dans la bague en aluminium. |
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Prete pour le décollage |
Retour sous parachute |
D'abord, quelques explications au public très nombreux ce jour
là.
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Deux fusées toutes simples |
Puis une fusée avec système de récupération par volet aerodynamique
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La même après le vol
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D'autres étaient prêtes.
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Cette fusée était composée de 23 bouteilles énormes (Je crois que c'était 12 litres chacune). Le premier étage comptait 5 fois 4 bouteilles, le deuxième deux bouteilles et le troisième 1 seul bouteille.
La photo ci-dessous montre l'ensemble.
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La rampe de lancement
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Vue plus générale de la rampe avec une partie du premier étage
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Le premier étage assemblé. Je ne sais pas si les films de plastique qui enveloppent le faisceau de bouteilles sont bleu, blanc et rouge par hasard ou pour remercier la France de les avoir accueilli pour ce lancement. Si c'est le cas, c'est une délicate attention, merci à l'équipe Japonaise.
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Vue des tuyères
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Le deuxième étage
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La préparation du lancement, il a fallut faire appel au camion de pompier pour remplir la fusée, à la fois pour l'accès des étages supérieurs et surtout pour la quantité d'eau
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Le lancement s'est mal passé puisque la fusée s'est disloquée dès la sortie de rampe. On voit ici les morceaux un peu éparpillés. C'est dommage parce que le projet était vraiment magnifique.
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